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Quand la saison des pluies entrave les N’Djaménois

À N’Djaména la capitale tchadienne, les citoyens souffrent depuis quelques temps de graves inondations, causées par les différentes averses qui ont secoué la ville.  Une situation abominable pour les habitants.

Si on effectue un tour dans certains quartiers, les rues sont quasiment inondées, on voit de loin des concessions familiales écroulées, quasiment en ruine ; des habitants angoissés cherchant à partir, car ils ne peuvent plus y habiter. En sillonnant également la toile, on tombe sur des images et des témoignages qui relatent le quotidien des N’Djaménois.

Quand la vitrine se transforme en latrine

Notre chère capitale, aussi baptisée la vitrine de l’Afrique s’est transformée en une vrai latrine. Les rues bitumées sont devenues des mares. Dans les quartiers dits reculés, la situation est encore très angoissante, ces coins de la ville se sont transformées en marigots. Les canaux de drainage et les bassins de retentions sont remplis et débordent vers les quartiers, l’une des causes de ces inondations quasi-récurrentes.

Une situation aux conséquences douloureuses sur les plus vulnérables. En ce moment dans la capitale tchadienne ; On voit des pères de famille stressés, tourmentés et qui ne savent plus où aller.

N’djamèna, commune de fantoche

La ville de N’Djaména souffre d’un mal due à sa municipalité. On se rend compte à un moment donné que les maires n’effectuent pas leurs taches comme il se doit. Pourtant lors des élections municipales, ils ont promis à ciel ouvert aux pauvres n’djaménois, de transformer leur ville en un vrai eldorado, mais en vain. Ils ne parviennent même pas à creuser des caniveaux de drainage dignes de ce nom.  Des administrateurs fainéant qui se cachent derrière leurs bureaux climatisés et ne soucient guère de ce qu’endurent leurs concitoyens. Une mairie incapable de redorer l’image de la ville. On ne saurait la reconnaitre en cette saison pluvieuse. Je vous déconseille la visite pendant les saisons pluvieuses.

Cette ville manque de caniveaux de drainage, puisque ceux qui existent sont d’une petite dimension. Malheureusement la capitale tchadienne est abandonnée à la merci de tout.

Comme quoi en attendant que les responsables communaux se réveillent de leurs sommeils, pour porter secours, les pauvres n’djaménois doivent prendre leur mal en patience. Et surmonter les piqures des moustiques, leurs causant ainsi du paludisme et choléra. #Adjib

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Auteur·e

mahmoudsabir

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