A N’Djamèna, la capitale du Tchad, à l’approche du mois de ramadan on constate plusieurs changements dans la ville. Entre autre le vacarme de la ville, la canicule qui bat son plein, le prix flamboyant des denrées alimentaires sur le marché et il y a aussi la hausse des mariages.
En effet, le mariage du ramadan fait allusion ici aux multiples mariages qui ont lieu à la veille du mois sacré de ramadan. C’est-à-dire à quelques jours, semaines jour du mois de carême. Ce sont des mariages pour la plupart organisés sous pression. Sans prendre le temps de tout faire doucement. Ainsi il existe une différence entre celui célébré dans les autres moments, et celui à l’approche du mois de jeûne.
On aime souvent les surnommer dans les rues de la ville, le mariage de « madidé » désignant la bouillie en arabe tchadien ou encore le mariage de « chorba » qui fait allusion à la soupe, un repas du jeûne durant le ramadan. Tout ceci dit que les nouvelles mariées durant cette période sont attendus pour le ftour du ramadan.
La particularité
Mis à part les phénomènes qui secouent le pays dernièrement, les incendies par ci et le délestage de l’électricité par là. N’Djamèna quant à elle, vit à un rythme spectaculaire marqué par une augmentation de mariage. Les rues sont bondées de monde, jeune homme, vieux, riche ou pauvre avec des habits tout neufs et les dames de leur côté sont tressées et tatouées, toutes belles. Tous se rendent à la cérémonie de noce d’un proche.
Pendant ce temps les youyous des femmes et les morceaux de musiques venant de partout, font vibrer la ville sous tous les couleurs. Les embouteillages serrés les uns après les autres, avec les parades et défilés de voiture qui font le tour de la ville. Un phénomène qui évolue sans cesse en ce moment et occupant une place de taille au près des N’djamenois.
En bref s’il y a quelque chose qui prend de l’ampleur en ce moment dans la capitale tchadienne, c’est bien ce phénomène des mariages du ramadan. Si vous sillonnez la ville, vous l’aurez surement remarqué. En attendant dans les jours qui suivent la dispute autour du croissant lunaire, nous sommes du côté du boulevard Ngarta Tombalbaye, en train de contempler le cortège d’un mariage qui passe.
À bientôt
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