Crédit: Mahmoud Sabir

Carnet d’un voyage dans la ville blanche

Effectuer des voyages a toujours été une de mes plus grandes passions. C’est un moment idéal qui me permet de me vider un petit peu des stress, me détendre et en même temps faire des découvertes.  Ainsi à chaque fois qu’une occasion de voyager se présente à moi, je n’hésite pas un seul instant à partir.  Comme au mois d’Aout dernier, j’en ai profité pour prendre part à une randonnée au rocher d’éléphant, dans la région de Hadjer Lamis. Et franchement dit, je me suis bien amusé.

Cependant dans ce billet, je vais vous raconter mon nouveau voyage en ce début du mois de novembre. Cette fois ci, j’ai effectué un déplacement dans le cadre professionnel vers le nord du pays. Plus précisément à Mao, la ville blanche. Elle est le chef-lieu de la région du Kanem.  Située à environ 300 kilomètres de la capitale tchadienne.

Mon départ

Il est 05h du matin, après la prière matinale, je sors de chez moi muni de mon sac à dos et d’une petite valise contenant mes bagages. Je prends le taxi, direction la gare routière. Sur le chemin, j’appelle le chauffeur pour lui faire part de mon arrivée. Après un quart d’heure, j’arrive à la gare située à la sortie nord de la ville de Ndjamena.

D’entrée à la gare, j’aperçois des chauffeurs de pickups qui embarquent les bagages de voyageurs, et qui me font signe de venir monter avec eux. Alors que moi de mon côté, j’ai déjà fait la réservation chez un autre.  Dans l’entrevue, le départ est prévu à 06h. Mais avec les retardataires, nous avons accusé un retard d’une heure.

Comme on pouvait s’attendre à cette circonstance, c’est pour une femme qui devait arriver d’un moment à l’autre. Tout à coup on l’aperçoit arriver. Tous les passagers montent à bord de notre pickup. On peut lire dans les yeux de mon voisin de bord la colère causée par le retard de la dame.

Le chauffeur monte, allez c’est parti ! J’écoute du Dosseh dans mes écouteurs pour m’occuper tout le long du trajet d’environ 5 heures.  

L’incontournable escale

Toutefois il faut noter que l’escale est une étape importante dans un voyage. Elle permet de faire la pause, de prendre du carburant, et manger et puis continuer. Ainsi nous faisons une petite escale à Massakory pour grignoter quelque chose.

Je descends de la voiture et je me dirige vers un restaurant en face de moi. Ici ce n’est pas du burger ou du chawarma qu’on sert, mais de la viande de chameau. Je lance ma commande et m’assois sur une natte pour manger.

vue du restaurant. crédit photo : Mahmoud Sabir

Tout en reconnaissant les efforts du boucher, je sors du restaurant rassasié, avec une bouteille de coca en main, et un cure-dent. Entre temps je sors mon portable pour jeter un coup d’œil, tout en oubliant même qu’on a encore du chemin à faire.  Jusqu’à ce que le chauffeur vienne à ma recherche. Sacrée viande de chameau !

Fini la pause, alors on roule direction N’gouri, puis par-là, on s’arrête pour s’approvisionner de carburant. Dès là il y’a encore une autre route non bitumée qui nous mène vers Mao.

Après le long trajet sur les dunes de sable, nous atteignons afin la ville de Mao. Il fait presque midi. La ville est construite de maisons en terre blanche. C’est là que j’ai compris pourquoi cette ville se fait appeler la ville blanche.

Entré de la ville de Mao. Crédit photo : Mahmoud Sabir
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mahmoudsabir

Commentaires

Youssouf
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Merci Mahmoud pour ce billet qui souleve des trucs important. Dans nos gare generalement ce n'est pas l'Heure qui est important mais le nombre des passagers. Et la viande trés tôt?