L’Aïd al Adha ou encore appelé communément, fête du tabaski, est une fête musulmane d’une grande dimension dans le monde. Elle est marquée par le sacrifice d’un bétail en l’occurrence, le mouton, la chèvre voir même le bœuf ou le chameau selon les moyens que l’on possède. Ce sacrifice commémore en quelque sorte la soumission du prophète Abraham et marque la fin du pèlerinage à la Mecque. Et d’après les différents rapports de conseils des affaires islamiques à travers le monde, cette fête aura lieu le vendredi 31 Juillet 2020.
Cependant, comme vous l’avez constaté, depuis un certain temps, le monde est plongé dans une crise sanitaire dû à la pandémie de Coronavirus. Nous sommes face à un virus invisible qui a bouleversé tant d’activités dans le monde. Plusieurs pays à travers le monde, ont pris des initiatives pour barrer la route à ce fameux Covid-19. Parmi lesquels nous avons la fermeture des lieux de cultes, la fermeture des aéroports, frontières etc
Une Tabaski au préparatifs particuliers
Comme d’habitude à l’approche de l’Aïd al adha, il y a des signes annonçant la fête ; entre autre, les départs des pèlerins vers la ville sacrée : la Mecque, l’ouverture des principaux marchés des moutons etc. Malheureusement cette année avec la pandémie du coronavirus,les choses ont changé. L’Arabie Saoudite, le pays qui accueille les pèlerins, a annoncé dans un communiqué,refuser l’entrée des pèlerins étrangers dans son territoire cette année.
Fracture de l’économie locale
Le pèlerinage ou Hadj en dehors du cadre spirituel, est une activité touristique à fort revenu. Elle procure un bénéfice satisfaisant à l’économie saoudienne. Pour l’organisation chaque année du pèlerinage dans le monde, l’Arabie Saoudite, pays organisateur de ce voyage spirituel, met sur pied plusieurs activités fructueuses et génératrices de revenues. Nous avons par exemple les logements dans les hôtels, les transports… Alors pour éviter la propagation du virus et protéger ses citoyens, le gouvernement saoudien a pris des mesures sanitaires et sécuritaires qui ont sûrement impacté son économie.
En outre, l’impact du COVID19 touche aussi les éleveurs nomades qui traversent des pays pour la vente de leurs bétails. Par exemple dans mon pays le Tchad, il y’a ceux-là qui se déplacent vers les pays voisins tels que le Cameroun, le Nigeria, le Niger etc. Pour commercialiser leurs cheptels, vue cette situation, ils seront contraints d’y rester sur place sans se déplacer. Et cela impactera négativement leurs économies.
Pour terminer, la Tabaski de cette année est vraiment particulière. Elle est arrivée au moment où tout est chamboulé. Comme quoi on espère bien que la situation va s’améliorer d’ici peu et que tout reviendra à la normale ; Et on pourra l’année prochaine faire le pèlerinage. En attendant protégez vous lavez-vous les mains? et respecter les mesures barrières. Et bonne fête? du mouton?
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