J’ai eu la chance d’être sélectionné parmi les boursiers de la troisième cohorte, du programme de bourse pour la vérification des faits (#AFF Cameroun), initié par Defyhatenow.
La formation s’est déroulée du 18 Novembre 2020 au 19 février 2021. Elle a lieu à travers des webinaires et en présentiel, à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Vous vous demandez ce qu’est Defyhatenow ?
Defyhatenow est une initiative de r0g_agency for open culture and transformation gGmbH (une ONG basée à Berlin en Allemagne) lancée depuis 2014. Elle fournit des solutions communautaires, fondées sur les données, au problème des discours de haine et de la désinformation. Depuis lors l’initiative s’est élargie dans quelque pays africains, notamment le Kenya, l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Cameroun et l’Ethiopie. Elle a pour but de sensibiliser et développer des moyens pour atténuer les discours de haine, et l’incitation de la violence en ligne et hors ligne.
La bourse AFFCameroun (Africa Fack-Checking Fellowship) est une initiative de defyhatenow en partenariat avec l’association Data Cameroun qui mobilise autour de lui les journalistes, blogueurs, influenceurs, et créateurs de contenus, afin de les outiller et de les rendre acteurs promoteurs de la vérification des faits.
Arrivée à Douala pour la phase pratique
Après avoir raté la première phase pratique qui s’est déroulé en novembre 2020, je suis revenu à nouveau en décembre dernier pour la deuxième rencontre. Cette fois-ci, j’arrive pour prendre part à la troisième et dernière phase de la formation. Je suis arrivé donc à Douala l’après-midi du 17 février, après un long voyage de quelques jours.
Le début de la formation
La phase présentielle de la formation, c’est deux jours de travail intense. Durant deux jours, on nous fournit la capacité de vérifier les faits à travers des outils efficaces et des experts chevronnés, mais aussi les compétences nécessaires pour traquer les fausses informations en ligne et la sécurisation des données.
Pour revenir à notre deuxième et avant-dernière rencontre, tenue en décembre 2020, nous avons découvert plusieurs outils de fact-checking avec nos différents formateurs. Parmi eux, un outil m’a particulièrement marqué, le « Small SEO Tools ». Il permet de faire de la recherche inversée d’images, et ensuite de détecter les textes plagiats etc
S’agissant de cette troisième et dernière phase, durant deux jours, on s’est focalisés sur la sécurisation numérique, la visualisation des données numériques, et pleins d’autres sujets. En parlant de la sécurisation numérique, nous avons fait la découverte avec notre formateur du Mailvelope, d’un outil qui permet de crypter et de décrypter les mails à l’aide d’une clé d’activation. Cette technique de sécurisation est solide, et franchement je l’ai aimé.
Nous avons eu aussi l’occasion d’échanger sur les questions de la visualisation des données. Sur ce, le formateur nous a montré comment procéder à la visualisation de plusieurs données à la fois, via deux outils : Google Sheet, et Excel.
Pour tout dire, c’est une chouette formation dans laquelle j’ai eu la chance d’apprendre énormément des encadreurs qui étaient motivés. Nous avons eu également l’occasion de rencontrer différents invités acteurs du numérique aux parcours exceptionnels. J’ai eu plusieurs discussions avec les membres de l’association de Blogueurs Camerounais, parmi lequel René .
Après la formation, j’ai fait des tours dans la ville de Douala
Après avoir achevé avec la formation, j’ai profité de mon temps libre pour me promener dans la ville de Douala. De Akoua en passant par Bonabriso, Ange Raphael, Congo, la base Navale, etc. j’ai fait le tour de ces coins. Vraiment Douala c’est une ville magnifique.
Pendant mes promenades, j’ai rencontré Atome, un ancien mondoblogueur dans son agence de communication, Voila Moi Consulting. On a eu quelques discussions avec lui, c’est un jeune très ambitieux, passionné par son métier et créatif. J’ai beaucoup apprécié son travail.
Et pour couronner le tout, c’est un moment agréable que j’ai eu à passer à Douala, les souvenirs sont nombreux et les mots manquent pour tout décrire.
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